mercredi 22 juillet 2009

Des fouilles archéologiques pour comprendre les origines de Montreuil-sur-Mer


Le musée de Montreuil-sur-Mer est à l'origine d'un chantier de fouilles archéologiques sur le site de l'ancien chevet de l'abbatiale Saint-Saulve. Confié à l'archéologue médiéviste Jean-Claude Routier, ce chantier de fouilles programmé doit permettre d'en apprendre davantage sur l'histoire de l'une des principales abbayes du Ponthieu. L'enjeu de cette fouille est d'éclairer l'histoire même de la ville de Montreuil-sur-Mer dont les origines obscures semblent étroitement liées à la naissance de l'établissement religieux. Plus largement, il s'agit d'approfondir notre connaissance de l'histoire carolingienne de la vallée de la Canche afin de situer le port de Quentovic dans son contexte.L'abbaye Saint-Saulve a été fondée entre 913 et 920 par des moines venus du monastère breton de Landevennec. D'abord placée sous le vocable de saint Walloy (Guénolé en breton), elle est patronnée par saint Saulve, fondateur présumé d'un premier établissement religieux de la cité au 7e siècle, au moment de la translation de ses reliques vers 1111. C'est dans le cloître que sont signés les plus anciens documents relatifs aux origines de Montreuil-sur-Mer conservés de nos jours.Détruite une première fois en 1467 lors d'un phénomène naturel indeterminé, on songe à un tremblement de terre, elle est à nouveau endommagée par le sac des impériaux de Charles Quint en 1537. Les moines, par manque de moyen, décident alors de sacrifier le choeur et le transept de leur abbatiale. Le site est clos de murs.Un sondage préliminaire aura lieu du 6 au 30 août 2009 afin de mettre à jour les différentes structures successives sur le site et de déceler peut-être un édifice carolingien ou les traces d'un sanctuaire non localisé à l'image de cette église Saint-Josse-dans-les-murs évoquée dans une charte de 1041.La présence matérielle d'un lieu de culte carolingien déterminerait alors la simultanéité du site de Montreuil et du port de Quentovic.

La crosse de Sainte-Austreberthe est au C2RMF


Le 1er juillet, la crosse de sainte Austreberthe est arrivé au centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) situé sous le musée du Louvre pour subir une batterie d'analyses. C'est une doctorante allemande, Sybille Schneiders, qui est à l'origine de cette démarche. L'objectif est de connaître avec précision la datation de cet objet qui présente quelques similitudes avec la crosse de saint Germain conservée au musée jurassien de Delémont en Suisse.La crosse de sainte Austreberthe pourrait être contemporaine de celle de saint Germain qui date du VIIe siècle. Bâton de marche de la sainte abbesse de Pavilly qui vécut entre 633 et 703/4, la crosse montreuilloise partagerait alors le titre de plus ancienne crosse du monde chrétien.Les analyses (dendrochronologie, carbone 14...) livreront leurs résultats au mois de septembre.

jeudi 11 juin 2009

Juillet 2008 la première exposition à l'hôtel Saint-Walloy


Premiers emmenagements à l'hôtel Saint-Walloy à l'occasion de l'exposition néogothique en Montreuillois